La Ceinture Verte propose un outil de production de 2ha équipé de serres, du réseau d'irrigation et d'un batiment, ainsi qu'un accompagnement technico-économique. Cette offre de service a été créée grâce à des ateliers de travail réunissant les professionnels de l'installation agricole : maraichers, conseillers techniques, conseillers d'entreprise, débouchés..
Lors de ces groupes de travail, nous avons épluché le parcours à l'installation classique et nous en avons ressorti les problèmes majeurs de ce parcours du combattant. Nous partageons ces retours d'expériences qui ont abouti à notre dispositif d'installation.
Trouver du foncier
Devenir propriétaire c'est l'objectif commun des porteurs de projet, c'est certain. Par contre il y a des difficultés pour y accéder, notamment en terme de financement. Aujourd'hui les organismes bancaires sont inquiets de devoir prêter de l'argent à des porteurs de projet qui démarrent une activité à partir d'une feuille blanche.
Il y a un second frein : l'accès au foncier à la vente car les vendeurs sont difficilement identifiables.
La location longue durée permet de pouvoir commencer son installation rapidement, sans avoir à se battre avec les banques et la SAFER. La location a également l'avantage de limiter les risques : l'investissement de départ est plus petit et donc plus vite remboursé.
Le contrat de coopération proposé par La Ceinture Verte vient remplacer le traditionnel fermage. Nous avons construit ce contrat en prenant en compte la volonté de liberté des maraichers de pouvoir partir avant le terme du fermage. Ce contrat est donc signé pour une durée de 18ans, renouvelable, mais le maraicher peut décider d'y mettre un terme à la fin de chaque saison (après un préavis). La location est ainsi plus souple mais sécuritaire.
S'installer avec un bon outil de production
Ce qu'on peut constater c'est que les maraichers s'installent souvent avec les moyens du bord : un peu de serres, un peu de tuyau pour l'irrigation, pas de réel bâtiment de stockage.. Tous ces éléments se font très vite ressentir au niveau du chiffre d'affaire et de l'épuisement physique du maraicher. Nombreux sont les maraichers qui ne dégage pas de SMIC même après 4 ans d'activité et qui stoppent leur activité par manque de moyen.
Attention donc à ne pas sous estimer l'investissement de départ qui est souvent chiffré autour de 150 000€.
La part du foncier n'est pas majoritaire, elle représente 10 à 20% de l'investissement final. Il n'est pas conseillé de s'installer sur peu de surface pour avoir la possibilité de faire des rotations et réduire ses pressions de ravageurs.
2 hectares ont donc été choisi comme surface totale idéale, avec 10% de la surface cultivée sous serre. Dans les régions de Pau et Valence, un accès à l'irrigation toute l'année est incontournable. Enfin, un bâtiment de stockage du matériel et des légumes permet de gagner en confort et sérénité.
Continuer de se former
Les professionnels du maraichage observent qu'à moyen de production égal, ce qui fait la différence de résultat sur les fermes tient sur 3 piliers : la performance technique, l'organisation et la commercialisation.
Ces 3 piliers sont abordés lors du diplôme, (presque) incontournable d'une reconversion professionnel qu'est le BPREA (toutes les formations sur le site de Formabio). A la suite de ce diplôme, le dispositif idéal est une couveuse agricole, sur laquelle il est possible d'exploiter jusqu'à 3 ans. Ces couveuses louent le foncier, le matériel au complet et permet de se tester sans risques. (Toutes les couveuses avec le réseau RENETA). En sortie de couveuse ou d'une saison de salariat agricole alors il est possible de postuler à la Ceinture Verte pour une installation longue durée.
Il est nécessaire de continuer à se former tout au long de sa carrière. Pour cela, rien de mieux que d'être en réseau. Le réseau vous permet d'avoir des maraichers avec qui discuter, mais également d'avoir des contacts de débouchés, ainsi que d'échanger sur les outils d'organisation de sa ferme.
La Ceinture Verte propose un tutorat les 3 premières années, avec un maraicher expérimenté qui vient échanger avec le nouvel installé toutes les 3 semaines (ce maraicher est rémunéré). De nombreux contacts sont donnés : débouchés, fournisseurs, outils de planification etc.. tout en laissant le maraicher libre de ses choix.
10 installations par année et par agglomération
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